Nouvelle revue,
parution le 28 juillet 2011, 6,90 €
L’Egypte antique est incontestablement une des plus extraordinaires périodes de l’Histoire de l’Humanité, à tel point que la fascination qu’exerce cette magnifi que
civilisation trois fois millénaire dépasse très largement le cadre strict des spécialistes, historiens, archéologues, universitaires, pour susciter à juste titre l’émerveillement d’un public très
large, avide de recueillir une portion du fabuleux héritage que ces Anciens ont légué au Monde. Cette nouvelle revue s’inscrit humblement dans cette démarche, et va tenter de vous faire revivre
les mystères et les splendeurs de ce monde disparu, de cette société sophistiquée et harmonieuse, si lointaine et si attachante à la fois.
Lorsque l’archéologue Howard Carter découvrit la tombe de Toutankhamon – le fi ls d’Akhenaton « l’hérétique » - il mit la main sur un trésor colossal.
Mystérieusement, les membres de l’expédition Carter allait périr un à un dans des circonstances énigmatiques, seul Carter allait survivre pour s’éteindre d’une cirrhose du foi en 1939
!
Pourtant, le faste du trésor découvert aux côtés du sarcophage du pharaon ne correspondait pas à une réalité politique ; Toutankhamon ne fut, en fait, qu’un pharaon
mineur, surtout connu pour avoir participé à la restauration du culte d’Amon, aboli par son père au profi t d’Aton. Sa postérité fi nalement récente est directement liée à la découverte de son
tombeau en 1922. C’est ce fameux trésor, une des plus fabuleuses découvertes archéologiques de tous les temps, qui est actuellement reconstitué fi dèlement et exposé à Bruxelles.
Le XIXème siècle a fait la part belle à la reine d’Egypte Cléopâtre, systématiquement représentée comme une beauté fatale et manipulatrice ; il s’avère pourtant que
la légende est bien plus noire que la réalité. Femme politique ambitieuse mais consciente de ses responsabilités et de ses limites, elle tenta de sauver son royaume en se donnant à César puis à
son successeur Antoine qu’elle sembla d’ailleurs aimer sincèrement. C’est sur l’ordre du futur empereur Octave que son fils – et celui de César – Césarion, qui représentait une menace politique,
fut assassiné. Les historiens romains dressèrent alors des portraits partiaux de la reine, la présentant comme une manipulatrice débauchée qui aurait utilisé son charme pour pervertir les
premiers des romains. Il semble pourtant qu’en digne héritière de la prestigieuse lignée des Ptolémée, Cléopâtre fut une reine avisée et particulièrement cultivée, loin de l’image caricaturale
volontairement développée par l’historiographie romaine. Mais il est un domaine où la légende et la réalité se rejoignent : celui de son destin tragique, qu’elle a choisi pour sauver son honneur,
celui de la dernière reine d’Egypte.
Si la religion égyptienne était complexe, elle était aussi omniprésente à tous les stades de l’existence ; la vie politique, mais aussi la vie de tous les jours
était rythmée par la religion. Pourtant, certains interdits alimentaires comme celui de manger de la vache ou du porc n’étaient pas respectés.
Comme dans la plupart des civilisations antiques, les monuments les plus fastueux étaient dédiés aux divinités ou à leur représentant sur Terre, c’est le cas avec
la Vallée des Rois, située à proximité de Th èbes (aujourd’hui Louxor). La Vallée des Rois est connue pour abriter les hypogées (tombe souterraine) de nombreux pharaons du Nouvel Empire, mais
elle abrite également les tombeaux de certaines épouses et enfants de pharaons, ainsi que ceux de nobles que les pharaons ont voulu récompenser pour leur valeur.
Bonne Lecture
Extraits......